Historique

L’origine du nom de la commune a été l’objet de multiples interprétations. La première rapproche Cocheren avec le terme français cochère, avec la forme pluriel germanique « en », désignant un élevage de coqs.

La seconde, tirée de la « Revue d’Alsace », de 1926, indique que le nom proviendrait de « la forteresse de Coccius », qui aurait donné par déformation « Kokere », puis « Cocheren ». À l’origine de cette interprétation, on trouve une inscription faite sur un bloc en calcaire coquillier découvert au Hérapel en 1827 par Altmeyer et représentant une dédicace à l’empereur romain Tibère. Une légende selon laquelle des soldats romains en poste au Hérapel se seraient installés à proximité des sources d’eaux salées pour en récupérer le sel par ébullition est à l’origine de la troisième.

Cette activité de bouilleur se traduit en effet par « Kocher » en allemand et bouillir par « coquere » en latin. Selon J. Schnerz et H. Hiegel, le nom Cocheren serait plutôt formé de la racine indo-européenne « quq » ou gauloise « kuk », signifiant « courbé », et du suffixe « ara », signifiant « ruisseau », c’est ce ruisseau courbé qui traverse la localité, le « Kochererbach », qui aurait donné son nom à la localité.

L’eau est encore à l’origine de la dernière interprétation puisque Cocheren, pourrait être tiré de « Kocher », « Chochara » au 9ème siècle signifiant selon M. Bessler « le ruisseau vivant et rapide. Cocheren serait alors une agglomération près du gai ruisseau ».

Si l’étymologie du nom de la commune est incertaine, on trouve la première mention écrite de Cocheren en 1254 dans un acte de l’évêque de Metz sous la forme « Kokere », puis « Cocheres » en 1352 dans les archives de l’Abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold ou « Cocura » dans une lettre du prieur du couvent des Bénédictins de Saint Nabor en 1332.

La commune porte le nom actuel depuis 1766, exception faite du nom germanisé « Kochern » de 1871 à 1918, et de 1940 à 1944.

La cité Belle-Roche

Le nom de Belle-Roche a été attribué à cette cité de mineurs de Cocheren, en raison du Rocher situé en contrebas de la forêt de Ditschviller (lieu dit Schönfels qui signifie, « Beau Rocher » ou « Belle Roche »). Et sur les terres de l’ancien domaine de Ditschviller ont poussés comme des champignons une multitude de petits chalets : la future cité Belle-Roche ! C’était en 1947 … La cité a été construite à cheval sur les bans des communes de Cocheren et de Merlebach mais la majeure partie se trouve sur le territoire de Cocheren.

 

Au départ, elle comptait 498 maisons pour 2210 habitants. Dans les années 1954, 1955, 1956 elle s’est agrandie de 270 logements pour faire face à un demande de plus en plus forte.

(Source Recensement 2009 : 1444 logements, 648 au Village et 796 à la Cité Belle-Roche ; 3367 habitants, 1627au Village et 1740 à la Cité Belle-Roche. Population totale modifié en 2012 = 3532).

Les premières maisons furent occupées dès 1947, et les familles qui viennent s’y installer sont d’origines très diverses. On note une forte proportion d’immigrés, ainsi que des français de l’intérieur, venant de régions économiquement pauvres.

blason ville de cocheren

« Partie d’azur à la crosse d’or, un livre ouvert d’argent brochant, d’azur semé de croisettes d’argent, au lion du même couronné, armé et lampassé d’or. »

Armorial

Signification :
Partie de gauche : la crosse et le livre rappellent que Cocheren dépendait de l’abbaye bénédictine de Saint-Avold (Saint Nabor). La crosse est le bâton pastoral de l’évêque ou de l’abbé : elle est l’insigne de l’autorité épiscopale ou abbatiale. Le livre liturgique est le symbole des recueils officiels des textes, des rites à accomplir et des règles à observer dans l’exercice du culte.
 
Partie de droite : le lion et les croisettes (petites croix) représentent les emblèmes des comtes de Sarrebruck-Commercy qui, avec les comtes de Nassau-Sarrebruck furent durant la période féodale de Hombourg-Saint-Avold dont dépendait le village de Cocheren.
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